FICHE TECHNIQUE
- • Hauteur : 11.2 mm
- • Largeur : 40.5 mm
- • Longueur : 40.5 mm
- • Dimensions – Epaisseur : 11.2 mm
- • Diamètre : 40 mm
- • Poids : NC
La montre fitness Versa de la marque Fitbit continue à évoluer tout doucement mais surement. Sa 4e itération s’affine, retrouve son bouton et va à l’essentiel, laissant sa dauphine la Sense 2 prendre un virage plus orienté santé. Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, la Fitbit Versa 4 n’a toutefois plus droit à la moindre erreur.
Découverte
Fitbit a beau appartenir à Google depuis sa vente en 2021, il n’a pas réduit son offre de montres connectées pour autant. Juste en dessous la Sense 2 dans sa gamme, la Fitbit Versa 4 a même pour mission d’aller chasser sur les terres du milieu de gamme hautement disputées. Pour ce faire, cette quatrième version de la montre connectée joue la carte de la séduction, avec un design affiné et des fonctions toujours complètes.
Avec son tarif tout juste positionné sous la barre symbolique des 200 € (199,95 €), soit 50 € de moins, elle s’éloigne ainsi assez nettement de la Pixel Watch du géant Google (379 €). Une segmentation qui permet aux montres Fitbit de garder leur raison d’être et leur originalité, malgré la mise en commun avec Google des services du fabricant.

Ergonomie et design
Fine et légère
Malgré un design proche de celui de la Fitbit Versa 3, on remarque rapidement que la Fitbit Versa 4 s’est affinée, perdant un bon millimètre pour ne plus faire que 11,2 mm d’épaisseur avec les capteurs compris, contrairement à beaucoup de montres concurrentes pour lesquelles l’épaisseur s’entend hors îlot de capteurs. Très fine, la Fitbit Versa 4 est aussi très légère, n’affichant que 38 g sur notre balance, bracelet compris (25 g boîtier seul).
La montre de Fitbit se fait ainsi rapidement oublier au poignet, d’autant que son bracelet en fluoroélastomère est confortable et souple, même étant mouillé. Son système de fermeture particulier peut dérouter au premier abord, mais s’avère pratique et de confiance, évitant notamment à l’extrémité du bracelet de s’accrocher dans des vêtements.
On pourra également changer facilement et rapidement de bracelet grâce à un système d’attache bien conçu pour la montre. Celui-ci est hélas propriétaire, ce qui signifie qu’il faudra nécessairement se contenter du catalogue de bracelets du fabricant heureusement bien fourni à l’utilisation.
Un écran toujours dans le coup
Toujours munie d’un écran Amoled de 1,58″, la Fitbit Versa 4 ne peut hélas se prévaloir de bordures plus fines que celle ci, puisque son boîtier n’est pas moins large. Ce sont ainsi quatre bons millimètres qui séparent ses bords de la lunette en aluminium. Heureusement, les noirs quasi parfaits qu’offre la technologie Amoled minimisent l’impact visuel de ces bordures qui se mêlent plus facilement à l’écran de la montre connectée.

Dans l’absolu, un écran de 1,58″ n’a rien de ridicule encore en 2023, l’Apple Watch SE 40 mm pour elle profite d’un écran de 1,57″, tandis que les Pixel Watch et la Samsung Galaxy Watch 5 40 mm se contentent d’écrans de 1,2″. Sans être exceptionnelle, la luminosité de l’écran de la Fitbit Versa 4 est également assez élevée pour offrir une bonne lisibilité en plein soleil.
Un mode d’affichage permanent (« always-on ») est également disponible sur la montre intelligente, réduisant de moitié l’autonomie de celle-ci, mais assurant d’avoir l’heure constamment affichée à l’écran. La luminosité de la montre est en revanche réduite pour ne pas nuire encore plus à l’endurance de la tocante.
Dans l’absolu, la luminosité minimale de l’écran aurait cependant pu descendre plus bas encore, afin de ne pas éblouir et faire mal aux yeux la nuit. Heureusement, le mode nuit empêche l’écran de s’allumer automatiquement par mouvement du poignet, imposant un appui sur le bouton latéral de la montre.
Appels vocaux et assistant
La Fitbit Versa de 4e génération conserve sa capacité à gérer les appels téléphoniques et à discuter avec l’assistant vocal (Alexa par défaut), grâce à son haut-parleur et ses micros que l’on discerne par les orifices présents sur les côté de la montre. Pas de quoi nuire à l’étanchéité pour autant, la certification 5 ATM étant toujours de mise, ce qui permet son utilisation en natation. Cependant on évitera, les sports nautiques tels le surf ou la plongée, qui nécessitent une plus grande résistance à la pression.
Interface
Malgré son rachat par Google, Fitbit ne s’est pas encore vu imposer l’usage de Wear OS sur ses montres connectées. Cela les distingue d’ailleurs mieux de la Pixel Watch, sans pour autant les empêcher d’accueillir certains services de Google, tels que le Wallet ou encore le Maps. En revanche, le système d’exploitation propriétaire de Fitbit ne permet pas d’accéder aux nombreuses applications du Google Play Store et il faut donc se contenter des applications spécifiquement adaptées pour les montres Fitbit.

Un petit manque de souffle
Si ce choix de conserver un OS maison moins puissant profite à l’autonomie, les montres intelligentes sous Wear OS peinant pour la plupart à atteindre les 2 jours d’autonomie, il ne permet pas pour autant de profiter d’une interface plus fluide sur cette Fitbit Versa 4 qui semble parfois manquer de souffle.
Une puce plus performante et un peu plus de mémoire vive auraient été appréciés par l’utilisateur, puisqu’en comparaison la Pixel Watch s’en sort finalement mieux malgré sa puce principale qui n’est pas de toute première jeunesse.
Le retour du bouton en complément du tactile
Abandonné au passage à la 3e génération de Versa au profit d’un bouton tactile, le bouton physique est de retour sur cette Fitbit Versa 4. Il faut dire que le tactile provoquait des activations involontaires et manquait de répondant. Son rôle n’a pourtant rien de secondaire, puisqu’il sert à accéder aux applications et à appeler l’assistant vocal avec un appui long.
L’interface s’utilise néanmoins en tactile. On fait défiler les widgets par balayage horizontal du doigt sur l’écran, tandis qu’un glissement de doigt vers le bas provoque l’ouverture d’un volet de raccourcis sur la montre. En ce qui concerne les notifications, elles s’affichent quant grâce à un glissement de doigt vers le haut.
Un fonctionnement devenu très courant sur les montres connectées et qui ne devrait donc pas déboussoler le grand public. On peut néanmoins regretter que les complications des cadrans de la montre n’autorisent pas un accès direct aux widgets.

Application
Fitbit est adepte de l’application unique et nous ne nous en plaindrons pas cependant. Disponible sous iOS et Android, l’application Fitbit regroupe en effet toutes les informations relevées par la montre, mais les affiche de façon très claire sur sa page d’accueil.
Nombre de pas, kilomètres parcourus, étages gravis et calories dépensées s’affichent ainsi sous forme de pastilles, sous lesquelles se superposent des tuiles résumant notre dernière nuit de sommeil, rythme cardiaque, notre niveau de stress et le nombre d’heures actives, ou encore l’évolution de notre poids et de notre consommation d’eau et de nourriture journalier pourvu que l’on pense à les renseigner régulièrement.
Des fonctions et services réservés aux abonnés
Les fonctions les plus évoluées sont hélas encore et toujours réservées aux abonnés Fitbit Premium qui devront s’acquitter d’une facture mensuelle de 8,99 € (79,99 €/an) pou y avoir accès. Sont alors débloqués les scores de sommeil détaillé, d’aptitude quotidienne et de gestion du stress, ainsi que les historiques au-delà de la semaine précédente pour les indicateurs de santé (fréquence respiratoire, SpO2, fréquence cardiaque, variabilité de fréquence cardiaque).
Heureusement, Fitbit Premium ouvre aussi l’accès à des exercices audio et vidéo, à des « défis Premium » et à des séances de pleine conscience, mais cela suppose d’être suffisamment motivé pour en profiter au maximum. Bien que cela soit en principe un moteur dans l’achat d’une montre connectée, tout le monde n’a pas l’envie ni le besoin d’utiliser de tels services également.

Usages et précision
Bien qu’elle soit très proche de la Fitbit Sense 2, la Fitbit Versa 4 fait l’impasse sur les électrodes et le capteur permettant de mesurer l’activité électrodermale en continu (cEDA) et ne peut notamment pas estimer le niveau de stress de son porteur. Il en va de même pour l’électrocardiogramme, réservé à la plus cossue des deux montres intelligentes.
Un cardio pas toujours fiable
On retrouve néanmoins le même capteur cardiaque et nos critiques à son sujet ne changent pas aussi. Le suivi global est ainsi pertinent, mais manque de précision et peut parfois dérailler, en particulier lors d’exercices en fractionnés. Les fines variations que nous constatons sur les courbes générées avec la ceinture pectorale Polar H10 qui nous sert de référence ne se retrouvent pas sur celles obtenues avec la Fitbit Versa 4.
Plus gênant, il arrive que toute la courbe soit en décalage de 10 à 20 battements cardiaques sous la courbe de référence, posant problème si l’on cherche à s’entraîner en restant sur une fréquence donnée (course à pied au seuil, par exemple). Difficile de savoir ce qui peut provoquer ces irrégularités des données (à conditions équivalentes, montre bien serrée au poignet) puisqu’il arrive aussi que la courbe se cale très bien sur celle de la Polar H10. Toujours est-il que l’on peut difficilement s’y fier.
Notre analyse de la précision de la géolocalisation est tristement similaire. La Fitbit Versa 4 peut ainsi produire des tracés assez fidèles, tout comme elle peut couper à travers champs et pâtés de maisons, sans pourtant que l’on ait changé quoi que ce soit à notre façon de fonctionner. La montre semble manquer de sensibilité et ne peut compter sur une puce bi-bande et encore moins une multi-GNSS pour affiner sa géolocalisation.

Là aussi, cela se traduit par des écarts, notamment de distance calculée par la montre connectée, ce qui pose problème si l’on souhaite savoir précisément combien de kilomètres il nous reste à parcourir lors d’une course, mais aussi pour la précision de l’allure
Du côté du suivi du sommeil, la Fitbit Versa 4 parvient à bien détecter les heures d’endormissement et de réveil et identifie les phases de sommeil profond ainsi que les éveils. Sommeil léger et paradoxal ont en revanche tendance à être confondus par la montre, ce qui n’est pas propre à la Fitbit Versa 4. Il est néanmoins possible de se faire une idée de la qualité de notre sommeil. Les abonnés Premium obtiennent quant à eux des détails supplémentaires, avec un bilan plus complet ainsi que des profils de dormeur qui montrent de façon amusante notre type de sommeil des dernières semaines.
Autonomie
La Fitbit Versa 4 ne succombe pas aux sirènes de Wear OS, Fitbit ayant décidé de conserver son système d’exploitation propriétaire. Une bonne nouvelle sur le plan de l’autonomie, puisque le fabricant annonce en effet plus de 6 jours de fonctionnement, quand la plupart des montres connectées Wear OS aussi compactes (format 40 mm environ) dépassent tout juste la journée.
Jusqu’à une semaine d’autonomie
Dans les faits, en utilisation classique de montre connectée, avec 3 à 4 h d’activité, il est possible d’aller jusqu’à une semaine avec la montre connectée. C’est en particulier l’usage du mode GPS et les appels téléphoniques qui grèvent le plus l’autonomie de la batterie, ainsi bien sûr que l’affichage permanent. Une utilisation intensive peut ainsi se traduire par 2 à 3 jours d’utilisation, ce qui reste tout de même bien plus confortable que les 24 à 36 heures qu’offre une montre connectée Pixel Watch, par exemple.
Quand vient l’heure de la recharge, la Fitbit Versa 4 ne fait hélas pas le plein aussi vite que la montre connectée Sense 2, malgré une charge rapide qui permet de regagner une journée d’autonomie en seulement 12 minutes, d’après Fitbit. Toujours est-il qu’il faut patienter près de 2 h pour faire totalement le plein de la batterie de la montre. Un moindre mal compte tenu de la bonne autonomie de la montre, mais une petite déception au regard de la vitesse de charge inférieure à celle de bien des concurrentes sur le marché.

Points forts
- Près d’une semaine d’autonomie
- Fine et légère
- Interface et app claires
- Bel écran Amoled
Points faibles
- Manque de précision GPS
- Quelques soucis de fluidité
- Cardiofréquencemètre peu fiable
- Certains services réservés aux abonnés Fitbit Premium
Notre verdict
Agréable au quotidien, la Fitbit Versa 4 sait se faire oublier sans pour autant négliger le suivi de nos activités en cours. Moins complète sur l’aspect santé que la Fitbit Sense 2, elle offre toutefois l’essentiel. Bien que nous ne la conseillions pas aux sportifs en raison de son manque de précision cardio et GPS, la montre connectée Fitbit Versa 4 peut séduire des utilisateurs plus portés sur l’activité physique occasionnelle et le bien-être.
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